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mercredi 25 juin 2014

Impression 3D : Top Office démocratise le concept dans ses magasins.

Article à paraître dans Croix du Nord, le 27 juin 2014


Imprimante 3D dans un magasin Top Office

Top Office www.top-office.com est spécialisé depuis 18 ans dans la distribution de matériel de bureau et de fournitures pour pro et particuliers, dans 36 magasins de la France entière. Ce groupe nordiste, basé à Villeneuve d'Ascq, a généré en 2013 près de 105 millions de chiffre d'affaires et s'appuie sur une équipe de 450 collaborateurs. Son directeur général, Raphaël Vanneste, est arrivé fin 2010 avec la stratégie de « se recentrer sur le client professionnel, en misant sur le service et l'innovation. » Dans ce cadre là, en mai 2013, l'entreprise a lancé le projet de l'impression 3D : il s'agissait d'équiper un peu plus d'un quart des magasins avec des imprimantes 3D et former les équipes, pour proposer un nouveau service au départ ciblé vers les professionnels. Pour ce faire, Top Office s'est associé à une start-up française CKAB ckab.com qui leur a fournit les imprimantes Makerbot www.makerbot.com, formé le personnel et qui assure aujourd'hui la maintenance.
Raphaël Vanneste - DG du Groupe Top Office
Fabrication de prototype
Le principe est le suivant : le professionnel imagine préalablement chez lui un prototype - une nouvelle brosse à dent, une pièce de robinetterie innovante, une coque de smartphone originale … - , qu'il modélise sur un fichier informatique. Puis il se rend chez Top Office pour passer à la seconde étape : l'impression 3D. Le fichier est transmis à l'imprimante qui va chauffer du bioplastique à 200°C. Le liquide plastique est ensuite déposé couche par couche selon la forme de la pièce. C'est l'empilement de ces couches qui crée un volume. Chaque couche sèche instantanément. Au final, la taille de la pièce obtenue ne dépasse pas l'équivalent d'un cube de 15 cm d'arête, pour un coût entre 10 et 30 euros par pièce. Chaque objet peut demander entre 30 mn et 10h de fabrication, tout dépend de sa complexité et du nombre de pièces dont il est constitué. « Un entrepreneur qui devait défendre un projet d'éolienne auprès du Conseil Régional, est venu ainsi construire son prototype éolien, pièce par pièce ! » se souvient notre directeur général. C'est aussi pour une grande entreprise, la possibilité de valider un prototype avant de lancer un cycle de production.



750 projets accompagnés
Un an après le lancement, Top Office fait le point : « Ce projet a été très fédérateur, enthousiasmant auprès du personnel. Cela a permis de renforcer la relation client et les compétences en magasin. Surtout, cela nous permet de prendre le train de la technologie en marche, de découvrir ses contraintes, de se différencier, de préparer l'avenir. Nous avons accompagné ainsi 750 projets d'entrepreneurs, qui représentent 95% de la demande.» Dans notre région, le service est proposé dans les magasins de Villeneuve d'Ascq et de Béthune. A terme, tous les magasins devraient être équipés. Car cela répond à une réelle demande des entreprises qui adoptent de plus en plus les paramètres de l'économie de la fonctionnalité : au lieu d'investir dans une imprimante 3D (autour de 1000 euros), ils préfèrent acheter le service d'impression en magasin.
Accessible aux particuliers
Devant le succès de cette opération, Top Office souhaite maintenant toucher les besoins des particuliers qui souhaitent fabriquer une poignée de réfrigérateur qui n'existe plus dans le commerce, un cache d'appareil-photo, les plans 3D d'une maison … Une équipe de designers s'occupera de créer le fichier informatique sur place dans le magasin, et à terme de scanner directement l'objet, pour ensuite l'imprimer en 3D.

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